Extrait de Le poète pendu à sa Muse de Tristana Erato
Le poète pendu à sa Muse
Tiens, aujourd’hui, il pleut
Dans tes beaux yeux tout bleus.
Qu’ont donc tes beaux cheveux ?
Ils sont tout capricieux.
Assise la gamine,
Elle a pas bonne mine,
Tout ça, ça la chagrine,
La pauvre âme câline.
Je te fais mes excuses.
C’est vrai que là, j’abuse.
Je regrette ma muse.
Tu vois la corde s’use.
Je suis là étendue,
D’apparence tendue,
Mais au fond détendue,
Mon petit corps pendu.
Je suis à toi ma belle,
C’est la mort éternelle,
Ou la vie parallèle,
Poings liés vers le ciel.
TE
Retrouve plus d’extraits en cliquant sur ce lien Amazon de « Le Poète pendu à sa Muse« , disponible en version papier et numérique.
Tu peux aussi voir l’article sur la mise en page de ce recueil ou suivre l’actualité de l’auteur.
Tu peux également visiter le blog de l’artiste : Tristana Erato.